Présentation du projet
A l’origine de près de 11 millions de décès par an dans le monde, l'hypertension artérielle a de multiples origines. Dans 10% des cas, elle est la conséquence d’un dysfonctionnement des glandes surrénales. Les formes d'hypertension qui en découlent étant difficiles à diagnostiquer, les personnes concernées restent exposées à un risque accru de complications cardiovasculaires et métaboliques.
Aboutir à un meilleur diagnostic de l’hypertension artérielle endocrine constitue donc un enjeu de santé public auquel ENSAT-HT s’est efforcé de répondre. Pour cela, le projet a utilisé une approche axée sur les « omiques ». La démarche consiste à identifier, dans le sang des patients, des biomarqueurs permettant de définir une signature spécifique à leur pathologie.
Pour cela, différentes classes de molécules ont été mesurées chez un grand nombre d’individus reflétant la diversité des formes d’hypertension artérielle. Via une approche d’intelligence artificielle innovante appliquée à ces données le consortium a ensuite pu établir les signatures multi-omiques des trois types d’hypertension endocrine ainsi que de l'hypertension primaire.
Ces biomarqueurs multi-omiques apparaissent donc comme un nouvel outil prometteur pour améliorer la prise en charge de l'hypertension endocrine en permettant un diagnostic plus rapide et un traitement plus efficace.
Infos clés
- Financement U.E. : 7,7 millions €
- Durée : 6 ans et 8 mois
- Coordinateur : Inserm
- Paris, Île-de-France